Notre philosophie: Formule 1
Le Centre Social d’Accueil OEV (CSA-OEV) est un concept mis en place par les membres de l’ONG-Chlidren of the World. Cette appellation donnée à la structure chargée de recenser, d’enregistrer et d’accueillir les enfants travailleurs ou non et qui possèdent toutes les caractéristiques d’enfants indigents consiste à accorder aux enfants les bonnes, ou mieux, les meilleures conditions de vie pour garantir son développement futur. C’est donc, en définitive, un établissement d’accueil d’enfants en situation d’extrême pauvreté. Les paramètres de cet état de pauvreté sont à définir dans le cadre du recensement des ces OEV.
- OU VOULONS-NOUS ALLER? (Les Objectifs Spécifiques)
Garantir le bien-être des enfants en les mettant dans les meilleures conditions pour leur développement personnel. Bien entendu, cela ne peut être possible qu’à travers la satisfaction de tous les besoins propres à la bonne santé corporelle, psychologique et intellectuelle des enfants mis à la disposition du Centre.
Les orientations de notre philosophie étant mises en place précédemment, il est plus que nécessaire de fixer les objectifs (actions concrètes à entreprendre) de ce projet ; ils sont les suivants :
Maîtriser l’environnement :
Organiser des recensements à intervalles réguliers des OEV sur une zone ou territoire précis ;
Permettre la scolarisation :
>>Insérer et inscrire les enfants dans un établissement scolaire classique ou spécialisé ; >>Concevoir et appliquer des programmes de suivis périodiques ou des cours de soutien pour les cas difficiles en vue d’améliorer leur niveau d’instruction ;
Garantir la santé :
>>Concevoir et appliquer une politique de prise en charge sanitaire quotidien sur les plans physiologique, psychologique et psychique (Exemple : L’instauration d’une assurance maladie) ;
>>Rechercher les organismes de prise en charge des cas indigents et urgents pour les enfants victimes de cas graves ;
Assurer la nutrition :
>>Organiser et assurer la nutrition régulière et quotidienne des enfants selon un calendrier établi ;
>> Établir et appliquer un programme d’alimentation spécifique pour chaque enfant ;
Assurer et veiller à l’habillement :
>>Mettre à la disposition des enfants des possibilités diverses d’habillement selon ses propres choix ;
>>Orienter les choix à partir des goûts de chacun par l’approche introspective et de l’estime de soi ;
Concevoir un programme de système pédagogique d’éducation physique, sportive, culturelle, ludique, etc. :
>>Contacter des organismes et des établissements spécialisés pour l’inscription et l’application périodiques de ces programmes ;
>>Mettre à la disposition des enfants des espaces libres de loisirs et de divertissement car évoquer le simple divertissement, le loisir c'est introduire un espace d'autonomie, c'est-à-dire une logique du présent, du plaisir, qui n'a pas à prendre en compte l'intérêt futur de ce qui est vécu dans le présent. Cela peut se faire en sollicitant les services des centres spécialisés de sports et de loisirs installés dans la ville de Douala ou ses environs.
- L'ORGANISATION DE L'EMPLOI DU TEMPS
Une prise en charge commence le lundi et s’achève le vendredi. Les week-ends (les samedis et dimanches) sont réservés à la famille ou à la communauté. Cela entre en droite ligne de notre philosophie qui se veut, à la fois, participative et active. Il faut signaler que les actions concrètes que nous avons énumérées au niveau des objectifs à atteindre ne sont ni exhaustives ni classées par ordre d’importance. Toutes ces actions sont des priorités et aucune ne sera considérée comme une urgence. Les prises en charge sont équilibrées pour chaque enfant. Cependant, les insuffisances constatées chez les enfants dans un domaine seront d’abord prioritaires.
- QUI SONT LES BÉNÉFICIAIRES? (La Cible)
>>Situation administrative :
Situation géographique : Province, arrondissement, quartier ;
Identité du ménage : Chef de ménage (Nom et situation matrimoniale), type de ménage ;
>>Identité de l’OEV : Nom et prénom ; Possession d’un acte de naissance et acte de décès des parents pour les orphelins ; Niveau d’instruction ;
>>Conditions objectives de vie : Situation sociale des parents ; Nombre de personnes dans le ménage ; Habillement ; Habitat ; Nutrition ; Santé (vaccination surtout) ; Scolarité ; Biens (par l’héritage, par exemple)
>>Conditions subjectives de vie : Problème d’adaptation sociale (problèmes d’intégration communautaire et familiale) ; Problème d’hygiène corporelle ; Problème psychosomatique ; Problème psychique ; Problème d’autodestruction ;
>>Question subsidiaire : Formulation des souhaits.
En somme, il faut signaler que les OEV concernés par notre projet sont en priorité des orphelins du niveau primaire dont leur âge correspond à leur niveau d’instruction. En général, les enfants ne présentant aucun problème de développement doivent être âgés de moins de onze (11) ans pour un niveau du primaire. Les éléments ci-dessus sont les compléments d’informations à recueillir sur le terrain avant la décision de prise en charge.
- QU'AVONS-NOUS? (Analyse de la situation)
L’analyse de la situation vise la disponibilité des moyens, les ressources et les contraintes pour venir à bout de notre projet.
Analyse des ressources (Ressources humaines) :
Le principal atout de l’organisation est une association de plus en plus diversifiée des expertises du domaine de l’administration des organisations plus ou moins complexes. Ainsi, les domaines suivants, susceptibles de permettre un bon déroulement des activités associatives sont représentés :
- Sciences sociales ;
- Comptabilité et finance ;
- Informatique : maintenance ;
- Communication et journalisme ;
- Marketing.
En plus des membres de l’organisation, la mise en place d’un personnel d’appuis sera nécessaire. Le personnel à recruter sera fonction des besoins et du nombre d’enfants à accueillir. Il faut signaler qu’un membre ou un partenaire joue en même temps le rôle de personnel employé, selon leur disponibilité.
- ANALYSE DES CONTRAINTES
Les avantages :
>>Les enfants sont dans un environnement sain et disposent tout le nécessaire pour la satisfaction de ses besoins à l’intérieur ;
>>Cette organisation du temps qui se fait entre le lundi et le vendredi est découpée en fonction du goût de chacun selon l’orientation de l’éducation à lui assigner par l’encadreur ;
>>L’encadrement est disposé à une stricte vigilance pour identifier les atouts et les faiblesses (défauts ou encore maux psychologiques) qu’un enfant pourrait développer ;
>>Un accent de plus en plus grand est réservé aux jeux et divertissements. C’est le domaine idéal pour la découverte de la nature des enfants ;
>>Ce système pédagogique permet à l’ONG de mettre à la disposition des enfants des moyens de développement de ces atouts en vue de faciliter une orientation future ;
Les difficultés :
>>Le risque le plus grand est le fait d’avoir en notre possession des cas excessivement graves de trouble de comportement et qui pourraient ne pas être maîtrisable par le personnel en exercice ;
>>Le second risque est le fait de constater le non-retour d’un enfant qui a été mis à la disposition de sa famille, de la communauté ou d’un partenaire de l’ONG sollicitant un enfant pour le week-end.
>>Un certain consensus sur le danger qu’il y aurait à réformer la capacité juridique des mineurs en leur donnant une trop grande autonomie s’explique d’abord par la perception, aujourd’hui dominante, d’un monde où l’enfant est surtout exposé à des dangers : maltraitance, violences, accidents, toxicomanie et délinquance, devenue une préoccupation majeure ;
>>Cette idée d’une autonomisation de l’enfant dans la société urbaine moderne a été critiquée. Irène Théry (1995) a ainsi reproché au discours sur les droits de l’enfant d’occulter les difficultés concrètes que rencontrent certains enfants (dans les familles monoparentales, immigrées). La solution de ces problèmes réside selon elle dans les politiques sociales et non dans l’octroi de droits purement formels, qui affaiblissent davantage l’autorité des parents sans rien apporter de tangible aux enfants.
Au finish, le développement des libertés de l’enfant s’explique moins par une volonté de promouvoir son autonomie que par l’objectif de mieux le protéger.
- COMMENT OBTENIR CE QUE NOUS VOULONS AVEC CE QUE NOUS AVONS (Ressources supplémentaires)
Après avoir mis en exergue toutes les grandes lignes de notre projet n°1, sans oublier, bien entendu, des détails sur les objectifs, les ressources, les avantages et les difficultés liés à la mise en place et au management, il s’avère opportun d’examiner sa faisabilité. Force est donc de constater que malgré les ressources humaines disponibles, sans oublier la volonté double d’une conviction avouée à la cause humanitaire, rien ne sera possible sans la mise en place d’une stratégie de communication moins onéreuse et plus efficace.
Pour y arriver, nous avons opté pour la solution la plus simple et qui a une grande portée au niveau de la couche de la population susceptible d’avoir une grande écoute et ayant une disponibilité avérée pour cette cause : l’internet. Ainsi, les contacts pris avec des personnes ressources, les donateurs et les experts sur le net seront d’un grand apport. Les rapports et les échanges développés et entretenus avec ces personnes complèteront l’analyse des ressources que nous avons présentée ci-dessus.
- QUE SE PASSERA-T-IL LORSQUE NOUS L'AURONS OBTENU (L'impact et les résultats attendus)
Cette interrogation renvoie à l’analyse des résultats attendus de notre projet. Les objectifs que nous avons énumérés ci-dessus nous donnent déjà, dans son ensemble, quelques éléments de réponses. Les résultats attendus, pour chaque enfant, dépendront non seulement de la durée de la prise en charge mais aussi du niveau d’adaptation sociale. Cette capacité d’adaptation fera l’objet d’évaluation technique qui prendra.
Il n’y a donc pas de durée déterminée de séjour d’un enfant dans le centre. La fin de séjour sera fonction de la capacité concrète à intégrer socialement le milieu désiré. Ce milieu est aussi fonction de certains paramètres socio psychologiques prises en compte. Un exemple pour illustration : un enfant qui intègre le centre à douze (12) ans et se trouve être en classe de CE2. Il est a priori convenu qu’il doit avoir les difficultés d’adaptation à l’école. Les cours de soutien lui sont admis et malgré tout, décroche son Certificat (CEP) à quinze (15)ans. Il se trouve alors, qu’au cours des activités de loisirs, il développe des aptitudes de sport. Il sera donc mieux intégré dans un centre spécialisé de sports plus qu’ailleurs.
Cette autre étape fait l’objet de notre deuxième projet qui s’occupera principalement des enfants développant déjà certaines capacités et surtout certaines prédispositions d’intégration et d’autogestion plus ou moins efficaces. Le centre se chargera de l’accompagner dans sa quête d’autonomie tant convoitée.
Il est donc fort significatif de nous attendre à une augmentation, dans cette couche, du nombre d’enfants scolarisés, même s’il est négligeable. Notre défi, à l’ONG sera de réussir davantage ce pari qui se trouve être l’une, sinon la priorité des temps modernes.
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