Ma philosophie: Formule 2
Le deuxième projet est toujours conçu comme Le Centre Social d’Accueil (CSA-OEV) mais qui joue ici le rôle d’établissement d’accueil et d’éducation pratique et effective à la citoyenneté et à la responsabilité. C’est la deuxième formule de notre programme. Il faut bien le rappeler, l’objectif commun de toutes les formules c’est de résoudre le problème de pauvreté des familles en passant par l’appropriation de l’autonomie des enfants, dont l’espoir est hypothéqué.
- DÉFINITION
Le Centre Social d’Accueil d’OEV (Education à la Citoyenneté) est un établissement de formation et d’apprentissage des petits métiers en faveur des enfants orphelins, vulnérables et indigents. C’est un centre qui accueil et héberge les enfants qui n’ont plus un intérêt particulier pour les études classiques et qui voudraient être scolarisés dans les domaines professionnels de leur choix.
Les paragraphes qui vont suivre sont identiques à ceux développés dans le premier projet. La philosophie et la vision des projets présentés ici sont remarquablement similaires, mais le mode de transmission de l’éducation est différent du point de vue de la cible et des objectifs spécifiques.
- OU VOULONS-NOUS ALLER? (Les Objectifs Spécifiques)
Pour ce qui concerne le présent projet, l’objectif principal est de permettre et de faciliter une insertion professionnelle des enfants développant déjà des aptitudes d’autogestion affirmée. Pour expliciter mieux les contours de cet objectif principal, nous formulons ici quelques objectifs secondaires que nous détaillons ci-dessous.
Les objectifs spécifiques de ce projet ne sont pas loin de ceux que nous avons mentionnés au projet précédent. Par exemple, au niveau de charges quotidiennes, nous pouvons citer celles de :
Garantir la santé :
>>Concevoir et appliquer une politique de prise en charge sanitaire quotidien sur les plans physiologique, psychologique et psychique (Exemple : L’instauration d’une assurance maladie) ;
>>Rechercher les organismes de prise en charge des cas indigents et urgents pour les enfants victimes de cas graves ;
Assurer la nutrition :
>>Organiser et assurer la nutrition régulière et quotidienne des enfants selon un calendrier établi ;
>>Etablir et appliquer un programme d’alimentation spécifique pour chaque enfant ;
Assurer et veiller à l’habillement :
>>Mettre à la disposition des enfants des possibilités diverses d’habillement selon ses propres choix ;
>>Orienter les choix à partir des goûts de chacun par l’approche introspective et de l’estime de soi ;
Concevoir un programme de système pédagogique d’éducation physique, sportive, culturelle, ludique, etc. :
>>Contacter des organismes et des établissements spécialisés pour l’inscription et l’application périodiques de ces programmes ;
Mettre à la disposition des enfants des espaces libres de loisirs et de divertissement car évoquer le simple divertissement, le loisir c'est introduire un espace d'autonomie, c'est-à-dire une logique du présent, du plaisir, qui n'a pas à prendre en compte l'intérêt futur de ce qui est vécu dans le présent. Cela peut se faire en sollicitant les services des centres spécialisés de sports et de loisirs installés dans la ville de Douala ou ses environs.
Bien entendu, comme il est convenu de procéder au recensement des enfants concernés. Celui-ci est fait en fonction des caractéristiques détaillées dès le départ. Nous y reviendrons un peu plus loin sur la description de la cible.
En plus de ces objectifs spécifiques basés principalement sur les « besoins primaires », l’objectif principal étant :
>>Procéder à un recensement de quelques corps de métiers susceptibles de constituer le centre d’intérêt des enfants que nous avons pris soin d’interroger ;
>>Ensuite, constituer une liste de contacts professionnels de ces corps de métiers susceptibles d’accepter d’accueillir quelques enfants ;
>>Signer des contrats à durée déterminée avec les professionnels volontaires.
- ORGANISATION DE L'EMPLOI DU TEMPS
Le Centre mettra en place une organisation du travail qui sera fonction de chaque spécificité personnelle des enfants mis à la disposition du centre. Il n’y a donc pas, dans cette formule, une différence fondamentale au niveau d’organisation de l’emploi du temps, d’avec la formule précédente. La répartition du temps journalier et hebdomadaire tiendra alors compte des heures de cours de formation avec les autres activités diverses. La seule différence, qui soit utile de signaler, est la non-conformité des horaires de cours. En pratique, cette différence sera visible au niveau des écarts de début et de fin des cours. L’idéal voudrait que les deux formules soient harmonisées au niveau des horaires pour permettre une bonne organisation dans le cas où les deux formules sont conjointement choisies.
- QUI SONT LES BÉNÉFICIAIRES? (La Ciblr)
Contrairement aux enfants concernés par le projet n°1, les enfants du projet n°2 sont ce que nous pouvons appeler des « cas à problème ». Ce sont des enfants qui présentent un certain nombre de difficultés d’adaptation par rapport à leur âge et leur niveau d’instruction. Des spécialistes des problèmes sociaux appellent cette catégorie d’enfants des « cas sociaux ». La banque de données statistiques comporte des OEV qui ont des caractéristiques que nous avons déjà mises dans nos travaux de recherches et dans les études de recensements effectués en 2006.
Situation administrative :
>>Situation géographique : Province, arrondissement, quartier ;
>>Identité du ménage : Chef de ménage (Nom et situation matrimoniale), type de ménage ;
Identité de l’OEV :
>>Nom et prénom ;
>>Possession d’un acte de naissance et acte de décès des parents pour les orphelins ;
>>Niveau d’instruction ;
Conditions objectives de vie :
>>Situation sociale des parents ;
>>Nombre de personnes dans le ménage ;
>>Habillement ;
>>Habitat ;
>>Nutrition ; Santé (vaccination surtout) ;
>>Scolarité ; Biens (par l’héritage, par exemple)
Conditions subjectives de vie :
>>Problème d’adaptation sociale (problèmes d’intégration communautaire et familiale) ; >>Problème d’hygiène corporelle ;
>>Problème psychosomatique ;
>>Problème psychique ;
>>Problème d’autodestruction ;
En somme, il faut signaler que les OEV concernés par notre projet ne sont pas, comme dans le précédent projet, en priorité des orphelins du niveau primaires, mais ceux, à la fois du niveau primaire et secondaire et qui ont un âge avancé proportionnellement à leur niveau d’instruction et à leur âge. Les éléments ci-dessus sont les compléments d’informations à recueillir sur le terrain avant la décision de prise en charge.
- QU'AVONS NOUS? (Analyse de la situation)
La question « Qu'avons-nous ? » vise à l'identification des ressources ou intrants potentiels pouvant être utilisés pour atteindre le but ou les objectifs choisis. La métaphore géographique est « Où sommes-nous maintenant ? » La question suppose que la situation présente doit être observée, discutée, et analysée. (Ceci s'appelle analyse de situation). Cette analyse implique d’obtenir une image claire de toutes les ressources et contraintes, actifs et passifs (potentiels et réalisés), et une image valide et vérifiable de la situation.
C’est par rapport à tout cela que nous allons-nous pencher sur les ressources disponibles que nous détenons pour atteindre nos objectifs. Comme pour le précédent projet, nous mettons à la disposition des enfants des expertises suivantes :
>>Sciences sociales ;
>>Comptabilité et finance ;
>>Informatique : maintenance ;
>>Communication et journalisme ;
>>Marketing.
En plus des membres de l’organisation, la mise en place d’un personnel d’appuis sera nécessaire. Le personnel à recruter sera fonction des besoins et du nombre d’enfants à accueillir. Il faut signaler qu’un membre ou un partenaire joue en même temps le rôle de personnel employé, selon leur disponibilité.
- ANALYSE DES CONTRAINTES
Avantage :
>>Les enfants sont placés dans un cadre et un environnement propre et sain où il lui sera possible de s’épanouir en toute quiétude ;
Les enfants ont à leur disposition toute une équipe de conseils en matière de management et de leadership personnel pour le développement futur de leur personnalité ;
>>Les enfants ont la possibilité de concevoir un programme de leur choix en prenant en compte les horaires d’apprentissage ;
>>Les week-ends sont réservés pour des séjours en famille et/ou en communauté. C’est une stratégie de préservation des liens sociaux absents dans les orphelinats classiques qui, justement, ont du mal à résoudre le problème de raffermissement de liens sociaux ;
Difficultés :
>>La prise en charge des enfants âgés et considérés comme des « cas sociaux » peut constituer un sérieux problème d’insertion dans le Centre. Il est souvent difficile de contrôler les adolescents auparavant élevés dans des conditions inappropriée ;
>>Les enfants de cette catégorie sont régulièrement ceux qui sont habitués aux fugues. Le problème d’encadrement pourrait se poser en cas de déficit de personnels spécialisés ;
>>Le risque est grand de confier les enfants aux professionnels qui pourraient ne pas prendre au sérieux la formation des gamins qui leur sont confiés ;
>>Les professionnels qui forment les enfants peuvent, eux-mêmes, être confrontés aux cas d’enfants difficiles et par conséquent, demanderaient le remplacement d’un enfant.
- COMMENT OBTENIR CE QUE NOUS VOULONS AVEC CE QUE NOUS AVONS? (Stratégie de communication)
Dans l’analyse de la situation ci-dessus nous avons relevé tous les moyens susceptibles de nous accompagner dans cette entreprise humanitaire. Il revient donc que rien ne sera possible sans une stratégie de communication et de marketing efficace. Comme il a été dit plus haut, les personnes ressources cibles pour un projet humanitaire d’une telle envergure se trouve être celles qui sont considérées comme des personnes charitables possédant une ressource quelque à mettre à la disposition des enfants indigents. C’est la raison pour laquelle nous avons opté, pour un large écho hors des frontières camerounaises, l’internet a été considéré comme le meilleur canal de diffusion de notre message. Les sites de réseaux sociaux (www.facebook.com) et les journaux (www.camer.be) en ligne ont été ciblés pour la vulgarisation de nos projets.
- QUE SE PASSER-T-IL LORSQUE NOUS L'AURONS OBTENU? (L'impact et les résultats obetenus)
Après avoir obtenu tout le nécessaire pour le lancement du projet, celui-ci sera donc mis en place à travers un plan de suivi d’investissement. Les enfants seront alors accueillis dans le Centre pour la continuation du processus du suivi du projet. Cette phase est appelée fonctionnement du projet. Le bon déroulement de celui-ci conduira inévitablement aux résultats attendus que nous développions ci-après :
>>Le premier impact sera, pour la famille de l’enfant, d’avoir véritablement une source de revenu issue du fruit du travail de l’enfant. Celui-ci, à la fin de sa formation ou de son apprentissage, suivra des stages rémunérés chez ces professionnels. L’enfant sera soumis, pendant un certain nombre d’années, à une épargne régulière qui lui permettra d’avoir 10 à 25% du capital d’investissement pour s’installer dans son propre compte ;
>>Sur le plan national, ce travail devrait être considéré comme une participation active de la société civile pour la réduction de la pauvreté : pas de délinquance, pas de travail clandestin, recul de l’économie non participative (formation à la citoyenneté), etc.
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