Qui suis-je?


"Osons Inventer Notre Avenir!" / "Let us dare to invent the future!" Thomas Sankara.

Champ d'activité: Le travail des enfants mineurs au Cameroun / Médiation sociale et d'entreprise.

Sixième d'une famille de neuf (09) enfants donc six (06) garçons et trois (03) filles, je suis le garçon le plus adule de tous. 
Timide mais vaillant et faconde, je refuse de faire partie des adeptes des partisans et les piliers du laxisme malgre mon handicap moteur.






"Vous traînez une particularité physique qui force le respect. Voudriez-vous brièvement en parler ? 

Je suis handicapé moteur ; Les médecins disent que je le suis à 80 %. Le ne peux pas me tenir seul debout, deux béquilles me soutiennent en permanence. Je ne suis heureusement pas seul dans la vie, c’est ici une des marques africaines : je compte sur une famille qui m’aime et qui est à mes côtés au quotidien. C’est grâce à elle et aux nombreux amis que je dois de répondre présent au concert des nations.

Un handicapé, qui est-il parmi les siens et les autres ici ?

Quelqu’un qu’il faut regarder dans les yeux, le produit de son histoire, qui garde en lui les séquelles de son handicap, lesquels il ne peut réveiller tout le temps. Alors, pourquoi le regarder ailleurs que dans les yeux et l’esprit, comme le reste des humains !

On définit la pauvreté comme le « manque d’argent ou de moyens matériels ». Mais elle n’est pas toujours facile à identifier. Cet état est donc à tel point relatif qu’un homme pauvre dans un pays sera tenu pour riche dans un autre endroit. Si D’un coup de baguette magique, toutes les richesses matérielles nous étaient alors données, deviendrions-nous pour autant riches ? Possible, mais d’argent et de matériel. Bien d’autres domaines auraient vite fait de nous rappeler qu’ils ne sont pas à négliger si nous voulons être bien riches et longtemps. Vraisemblablement, Yves Charlot Tchakounté dont l’engagement en faveur de plusieurs causes et particulièrement celle des enfants peut s’estimer riche. Une richesse composée de sourires d’enfants qu’il visite, écoute et aide depuis de nombreuses années.
• Aide des enfants via un orphelinat : on y comble les besoins mais pas assez d’amour. Cependant des solutions existent : faire l’école à l’orphelinat ou en dehors, envisager des partenariats avec eux sur des bases définis.
• Aide de l’enfant dans la famille (apporte ce qui manque en affection en principe).
• Intégrer l’enfant dans un milieu professionnel après évaluation des ateliers de formations."


JEAN CLAUDE NYOUNG

MESSAGES LES PLUS CONSULTES